Chers frères et sœurs dans le Christ,

Comme vous le savez, j’espérais prendre part à la Cop26 à Glasgow et passer un peu de temps, même bref, avec vous. Je regrette que cela n’ait pas été possible. Dans le même temps, je suis heureux que vous vous unissiez aujourd’hui en prière à mes intentions et pour l’heureuse issue de cette rencontre, qui a pour but d’affronter l’une des grandes questions morales de notre temps: la sauvegarde de la création de Dieu, qui nous a été donnée comme un jardin à cultiver et comme une maison commune pour notre famille humaine.

Implorons de Dieu les dons de sagesse et de force sur tous ceux qui sont chargés de guider la communauté internationale alors qu’ils s’efforcent de relever ce sérieux défi à travers des décisions concrètes inspirées par la responsabilité à l’égard des générations présentes et futures. Le temps presse; il ne faut pas gâcher cette occasion, sous peine de devoir affronter le jugement de Dieu pour notre incapacité à être des gardiens fidèles du monde qu’il a confié à nos soins. 

Nous célébrons aujourd’hui la dédicace de la basilique du Latran qui, en tant que cathédrale de l’Evêque de Rome, symbolise la communion dans la foi et la charité de l’Eglise avec le Siège de Pierre. C’est un motif de profonde émotion pour moi de pouvoir vous exprimer en ce jour, ainsi qu’à tous les catholiques d’Ecosse, mon affection dans le Seigneur et mon encouragement à persévérer dans votre fidélité éprouvée au Seigneur et à son Eglise. Je salue chacun de nous de tout mon cœur, et je vous assure de mes prières pour vous et vos familles, pour les jeunes, les personnes âgées, les malades et tous ceux qui d’une façon ou d’une autre, souffrent des effets de la pandémie.  

Je vous demande en particulier de prier pour moi et pour mes frères dans l’épiscopat en cette fête de notre communion au service de l’Evangile et de l’édification de l’unité de l’Eglise. En ces temps difficiles, puissent tous les fidèles du Christ en Ecosse renouveler leur engagement en vue d’être des témoins crédibles de la joie de l’Evangile et de sa capacité d’apporter  lumière et espérance à tout effort en vue d’édifier un avenir de justice, de fraternité et de prospérité, tant matérielle que spirituelle. 

Chers frères et sœurs, avec ces sentiments, je vous assure une fois de plus de mes prières pour vous et vos familles, ainsi que pour vos paroisses et communautés. En vous confiant tous à l’intercession bienveillante de Marie, Mère de l’Eglise, je vous donne de tout cœur ma bénédiction, en signe de  joie et de paix durables dans le Seigneur.

François