JEAN-PAUL II
2. Une des expressions populaires de l'attente joyeuse de Noël est la préparation de la crèche dans les familles. Dans les maisons chrétiennes, au cours de ces journées, on choisit un endroit adapté pour disposer les statuettes, en laissant la place, entre Marie et Joseph, pour l'Enfant-Jésus. En pensant à toutes les familles chrétiennes qui installent leur crèche, je vous bénis bien volontiers, chers enfants de Rome qui, conduits par le Centre des Patronages romains, êtes venus nombreux pour apporter les "Bambinelli". Puisse le Noël désormais proche, début du grand Jubilé, vous pousser, ainsi que tous les croyants de toutes les parties du monde, à préparer une demeure digne d'accueillir le Christ.
Précisément pour que dans chaque quartier il y ait des lieux de culte plus accueillants, on célèbre aujourd'hui, dans le diocèse de Rome, la journée de prière et de collecte des offrandes pour la construction de nouvelles églises dans la banlieue de la ville. Alors que je remercie ceux qui, au cours de ces années, ont collaboré à cette initiative, je souhaite que dans les zones où il n'y en a pas encore puisse rapidement s'élever une église avec ses structures paroissiales annexes, comme authentique point de référence pour la vie spirituelle et communautaire de tant de personnes et de familles.
3. Sur ce chemin vers la Nuit Sainte, Marie nous accompagne, Elle qui conserve le secret de la joie. Son coeur immaculé est comblé d'une joyeuse attente pour la venue de Dieu et pour l'accomplissement de ses promesses.
Dans la crèche, l'image de la Vierge attire de façon particulière notre attention. En Elle nous voyons les mères qui se préparent à mettre un enfant au monde. En Elle nous reconnaissons toutes les femmes qui entourent d'amour et de soin le grand mystère de la vie. Que la Mère du Seigneur nous aide à arriver prêts au rendez-vous de Noël, en préparant notre coeur à accueillir Jésus.
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Ce soir, au Colisée, aura lieu une manifestation qui s'insère dans la campagne mondiale en faveur d'un moratoire sur la peine de mort. Le grand Jubilé constitue une occasion privilégiée pour promouvoir dans le monde des formes toujours plus mûres de respect de la vie et de la dignité de chaque personne. Je renouvelle donc mon appel à tous les responsables, afin que l'on parvienne à un consensus international pour l'abolition de la peine de mort, à partir du moment où "les cas d'absolue nécessité de supprimer le coupable sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistant" (Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 2267).
Mardi prochain, le 14 décembre, j'aurai la joie de célébrer, pour la vingtième année consécutive, la Messe pour les universitaires. J'attends dans la basilique vaticane tout le monde universitaire romain pour ce rendez-vous de foi à l'approche de Noël.
Je désire adresser un salut cordial aux représentants de la RAI et de l'Université "La Sapienza", engagés dans l'organisation, à l'approche des fêtes de Noël, d'un congrès sur les enfants qui souffrent de la faim, programmé mercredi prochain à Rome. Je souhaite que cette initiative digne d'éloges, promue en collaboration avec la FAO, le Programme alimentaire mondial et les Nations unies, contribue à informer et à sensibiliser l'opinion publique sur le grave problème de la faim qui frappe une grande partie de l'humanité, en particulier le monde de l'enfance.
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